La Scala di Seta

Rossini a tout juste vingt ans en 1812 lorsque le Teatro San Moisè de Venise lui commande La Scala di seta, célèbre pour son orchestration théâtrale qui participe aux quiproquos et comique de situation. Chantée en italien, sur-titrée en français, cette nouvelle production de la farsa comica, mise en scène par Florence Alayrac, s’entoure des chanteurs du Freiburg Opera Studio et de l’Orchestre Victor Hugo, en version réduite pour onze, sous la direction de Jean-François Verdier. Chaque soir, Dorvil emprunte une scala di seta (échelle de soie) pour rejoindre les appartements de sa dulcinée, Giulia, qu’il a secrètement épousée. Leur idylle, déjà menacée par l’indiscrétion de Lucilla et par le valet Germano, est mise en péril lorsque Dormont, tuteur de Giulia, la promet en mariage à Blansac, un riche et très bon ami de Dorvil. Les époux secrets redoublent alors de ruses pour renverser la situation jusqu’à l’ultime rendez-vous galant auquel tous les personnages assisteront.